lundi, septembre 26, 2005

Le gars qui a dit ça...

Un homme a dit :

Il y a l'expression: Le temps c'est de l'argent. Eux, ils essaient d'obtenir de l'argent avec leur temps. D'acheter de l'argent à grand coup de temps. Nous c'est l'inverse. On veut acheter le temps avec de l'argent.

Cet homme là... C'était moi...

vendredi, septembre 23, 2005

La personne que je n'ai pas rencontré

Je prend rarement l'autobus. En fait je le prend à peu près une fois par semaine, souvent quand je passe la nuit chez Ma petite dinde à moi .

L'autobus est le meilleur endroit pour ne recontrer personne. Et c'est justement ce qui s'est produit. Je suis monté dans l'autobus, j'ai guetté la place vie au fin fond de ce dernier et je m'y suis bien installé. L'autobus s'est de plus en plus rempli jusqu'a ce qu'il soit bondé. La personne que je n'ai pas rencontré c'est celle qui évitait mon regard. Un autobus est l'endroit où le contact visuel entre deux personnes s'établit le moins. La personne que je n'ai pas rencontré a évité mon regard par inconfort. Elle fixait le décors qui défilait à l'extérieur de l'autobus en pensant à des tas de choses qui lui permettait de s'enfuire de cet espace clo et étouffant qu'est l'autobus.

La personne que je n'ai pas rencontré pensait peut-être à la peur des gens. Peut-être se demandait-elle pourquoi peronne n'osait la regarder dans les yeux. Peut-être bien que la personne que je n'ai pas rencontré se pleind comme moi de cette froideur. Peut-être bien que moi même je n'aurai pu supporter le regard d'un autre passager. De la personne que je n'ai jamais rencontré. En fait. Elle me ressemble peut-être beaucoup. Peut-être que cette personne à un blog. Peut-être parle-t-elle de moi dans son blog. En disant que je regardait par la fenêtre de l'autobus pour éviter de croiser mon regard avec le sien.

Aujourd'hui dans l'autobus, je ne me suis pas rencontré.

vendredi, septembre 16, 2005

La Nouvelle

La nouvelle caissière au dépanneur est là. Toutes les autres, celles à qui je m'était habitué on foutu le camp. Ce soir c'est avec elle que je travail. Elle parle peu. Elle me fait froid dans le dos. Ses traits sont découpés de la main d'un maître et chirurgicalement calculé pour vous donner froid dans le dos. On se sens face à un robots. Elle parle peu. Deux ou trois mots échangés durant le travail. Puis l'autre se présente. L'autre gars qui mope quand c'est pas moi qui mope. Elle lui sourit et ils entament tout de suite une conversation alors qu'il venait simplement s'acheter un chip. J'ai mal. Le visage de la Nouvelle est rayonnant.

Il finit par foutre le camp ce salopard. Il finit par foutre le camp son salopard de sourir...

Ya comme une terrible saveur d'échec qui flotte entre ma langue et mon palai. J'ai envie de vomir. Peut-être simplement par orgueil. Un orgueil baigner de sang et de bile, l'orgueil qui sort du fin fond de mes entraille. c'est pas comme si je venait de me faire retourné de bord par une fille que je draguait, je ne draguait pas, je voulait juste rendre mes soirées de boulot moins plates en pouvant échanger amicalement un pti bouquet de mots avec quelqu'un.

Seul. En tel compagnie on se sent si seul... Les prohains mois à ma job seront terrible.

Je suis maintenant le plus ancien... je ne peut que regarder les jeunes, ceux qui ont un an de moins que moi, bien s'entendre entre eux, alors que moi je suis mis au placard.

Je crois que c'est un avant goût de ce que je ressentirait viellard...

«Apporte-moi, mes cachets, sert bien ma camisole,
accélère encore le son de ta voix...»

mardi, septembre 13, 2005

Le Marine

Je tient à m'excuser du manque de mises à jousr sur mon site mais j'ai eu une fin d'été très chargée. Je rieviens en force. Après un roadtrip très amusant j'ai des tas de rencontres à vous rapporter. Dont: Le Marine!


Ha le Marine, moi et Mon frangin prince de l'univers nous étions en train de faire nos lits dans l'auberge de jeunesse quand Élizabeth, notre plus que mignogne hôtesse rentre dans le dortoire avec notre futur partenaire de chambre. Ils parlent tous deux en anglais. Elizabeth lui propose de choisir un lit tout en me jettant un regard, un regard qui dit tout. Un regard qui te murmure à l'oreille: enfin je m'en débarrasse, bonne chance. Le Marine se présente en prenant bien soins d'essayer tous les lits qu'il y a dans la pièce. Il finit par choisir un lit mais le matelas ne lui convient pas alors il l'échange avec celui d'un lit adjacent. Moi et le frangin prince de l'univers on se regarde prèt à éclater de rire. Le Marine entame une conversation avec nous et pouf et 40 secondes on se retrouve à se faire expliquer les procédures d'urgences sur un sous-marin.

Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre?

Je me sauve en disant que j'ai besoin d'une douche et abandonne le frangin sur le champs de bataille. Du retour de la douche, on se sauve jouer une partie de billard au salon le plus proche, non sans que le Marine nous propose une bonne douzaine de fois de nous accompagner. Si vous chercher la définition de Relou dans notre dictionnaire vous verrez : Le Marine, écrit en gras. Après, un petit 4 heure de billard, et oui on voulait rentrer lorsqu'il dormirait, on retourne se coucher à l'auberge. Le lendemin matin le Marine nous propose un verre de boisson énergétique de son cru que nous acceptons de force. S'il y a bien quelquechose d'aussi Relou que le Marine, c'est cette boisson. Une décoction de fruits probablement broyé de ses mains, avec céréal et supplément alimentaire. «With that, you're ok for the half of the day.» Mouais. Je coupe son cocktail avec de l'eau dès qu'il à le dos tourné et je l'avale non sans difficulté. Il nous parle encore une bonne heure de voitures, attention mesdames et messieurs, avec statistiques à l'appui ! On se sauve de l'auberge de jeunesse dès qu'on en a eu loccasion. J'ai bien aimé la rencontre, j'ai trouvé cela bien cocasse. Ça a miné mon Mon frangin prince de l'univers pour la matinée. Tant pis, on reprend la route

Et c'est reparti.