samedi, août 13, 2005

Mon frangin prince de l'univers.

«toc, toc, toc...»

Wow, c'est quoi qui me réveil... Pourquoi je suis sur le plancher... pourquoi dans les toilettes, en fait, elle sont même pas à moi... Pourquoi je suis dans la maison de Mon petit pénis? «Fallait mani, mani, manier mieu la nuit man!*» C'est quoi c'est bruit de pas? Hey, mais c'est la voix du frangin. En deux secondes je suis debout... bordel je sens le vomit. Ok je passe une débarbouillette humide sur le plancher de Mon petit pénis et je rejoint le frangin qui est devant la porte. Et voila.

«Lui c'est mon frère, celui qui jamais ne vous envie, celui qui aime la terre l'eau, qui a les enfants pour amis. Lui il sait se taire, et on écoute ce qu'il dit, car jamais, jamais de sa bouche n'apparaît le méprit. L'humour est son petit frère, l'amour son aîné, son nom représente la terre...*»

Il est huit heure du matin. Hier, j'ai bu un peu trop. J'ai pas le temps de faire ma gueule de bois antipathique, je garde ça pour demain, aujourd'hui moi et le frangin on avait un plan, et quand on a un plan, tout le reste prend le bords, parceque tout le reste est arrivé après lui, ou je fais tout comme.

On quitte ceux qui reste chez l'autre troufion et j'attache ma monture sur la tercel indestructible du frangin et on est parti.

Il et 9 heure du matin. On vient de s'inscrire. L'histoire de notre vie viens de commencer. C'est parti.

Côte à côte chevauchant nos montures nous décapitons les unes après les autres les questions si difficile sur notre si belle piste cycable. Ce rally chasse-aux-trésor est vraiment bien fait et rempli de défi... pour les autres. Nous on connait les réponses. Nous on sait. Et quand on sait on fait. Pour moi et mon frangin, c'est une joke. Pour moi et mon frangin, quand on est ensemble, la vie, c'est une joke.

Le but de ce rally, pour nous, c'est apprendre : Le but de la vie pour nous c'est apprendre.

Il est 13 heure. On vient de rencontrer un type. On viens d'apprendre. Moi et mon frangin on s'est regarder droit dans les yeux, sachant que nous pensions exactement à la même chose. Et là on rêve. Et là on rêve de voyages, on rêve de conaissances, on rêve et on fera tous pour que ça devienne réalité. Et la on rêve. Et on sait qu'on le veut. Et quand on veut on peut... Et quand on sait on fait... Et là tout le reste prend le bords, parceque tout le reste est arrivé après ça, ou on fait tout comme. L'histoire de notre vie viens de commencer. C'est parti.

Il est 14 heure. On se boit un pepsi. Et c'est bon. «On est hot» qu'il me dit. Et on le sait.

Il est 16 heure 30. On est en retard. Il faut être à 15 kilomètre plus loin dans une demi-heure. On a trop parlé. On a trop appris. Alors on fonce. On arrive 5 minutes en retard. c'e n'est pas grave. Parceque moi et mon frangin on est pas pressé. C'est le monde qui l'est. Mais le monde peut ben prendre le bord. Et là tout le reste prend le bords, parceque tout le reste est arrivé après nous, ou on fait tout comme. L'histoire de notre vie viens de commencer. C'est parti.

«C'est pas qu'on se sent différent, ou bien qu'on juge la vie. Mais qu'est-ce qu'on se sent loin des gens quand ils donnent tous ensemble leur avis. Mais nous c'est pas pareil...*»

Il est 18 heure 45. Je travaille à 19 heure. Je serais probablement en retard. Mais on nous annonce que l'on a remporter le rally. Avec un lendemain de brosse? Mais peut importe. On a gagner. Moi et mon frangin. Personne n'est étonner. Même pas nous. Parcequ'on voulait le gagner. Et quand on veut on peut. Et qu'on savait qu'on allait le gagner, au plus profond de nous. Et quand on sait, et bien on fait.

Il est 18 heure 50. Je travaille à 19 heure. Prix récolter on viens de monter dans la tercel. Le voyage prend aproximativement 25 minutes je serais en retard. La tercel décolle. Non je ne serais pas en retard. Je le sais. Et mon frangin le veut.

Il est 19 heure et 5 minutes. On arrive 5 minutes en retard. c'e n'est pas grave. Parceque moi et mon frangin on est pas pressé. C'est le monde qui l'est. Mais le monde peut ben prendre le bord. Et là tout le reste prend le bords, parceque tout le reste est arrivé après nous, ou on fait tout comme. L'histoire de notre vie viens de commencer. C'est parti.

Il est minuit 24. J'écrit ce texte en pensant à mon frangin. Parceque je l'aime, et que je voulait parler de lui sur ce blog. Parceque je veux continuer de penser de cette manière. Je veux continuer de rêver avec lui. Je veux continuer de réaliser nos rêve. Parcequ'on a remporter ce rally, et que c'est loin d'être notre dernière victoire comune. Parceque je ne veux pas être pressé. Parcequ'il faut apprendre. Parceque j'ai envie que tout le reste prenne le bords lorsque je ne suis pas pressé. Parceque «j'ai rien prévue pour demain, mais c'est déjà bien d'y penser. *»


Il est temps que tout prenne le bords. Parceque tout le reste est arrivé après nous, ou on fait tout comme. L'histoire de notre vie viens de commencer. Parceque je le veux. Et parceque quand on veut on peut. Et surtout, parceque quand on sait... et bien....


Aller frangin, c'est reparti.




*Tous les extraits des paroles des chansons du groupe français Tryo marqué d'un (*) ont été prélevé sans aucun droit d'auteur versé. Parceque je le veux, pis que ça peut ben prendre le bord pour cette fois.

mercredi, août 10, 2005

Daudet

Daudet fait tourner la petite molette qui compte les points au bout de la table, il ramasse les boules et les place dans le triangle en râlant: «C'était de la luck mec, regarde bien celle là.»

Je lui souris et me positionne.Je frappe la blanche en donnant un effet rétro, le losange éclate mais rien ne rentre. Celle là c'est la centième, mouais, la centième. Hier on en a jouer 72, et on est à la 28eme cet après-midi. Ça totalise environ 8 heure de jeu. Mais là c'est la dernière après il faut aller souper.

Daudet met la 1 dans sa mire, il frappe et la rentre comme un maître. Daudet c'est mon frêre de billard. Je joue tout le temps avec lui. C'est mon meilleur adversaire régulier, et je suis le siens. Il m'a appris à jouer au billads. Il est meilleur que moi, je crois que ça a fini quelquechose comme 40 / 60 pour lui.

«La deux au side» C'est loin d'être juste un partner de billard. Il n'y a pas si longtemps il m'a remercié. Pour tous ce que j'avais été pour lui, un ami fidèle, un confident averti, un conseiller... Ouais... j'avais jamais pensé avoir été autant pour lui. Jamais...

«La trois dans le coin», il rate. Il est un mentor de billard pour moi, il me considère comme mentor dans sa vie. Jessaie la trois, je rate aussi. «La trois au side par la bound.» réplique-t-il aussitôt. Pourtant je l'ai tellement admiré dans la vie, son comportement... vous verrez pas meilleur gentlemen, il a des crises de fous rire si enlevante qu'une sale entière rempli de none portugaise frigide se roulerai par-terre.

«Combine trois-neuf au side.» Ça y est, tu l'as la centième Daudet, tu m'as battu, encore, mais cette fois ce n'était pas de la chance. Reste tel que tu es, tu as le caractère du prince charmant, c'est normal de pas trouver si facilement de princesse, tu aimes de tout tout coeur, sans rien demander en échange, tous ce que tu sais faire c'est donner. Tu mérites beaucoup plus que ce que tu as. Tu sera jamais un salaud mon gars. Tu seras jamais comme les autres. Je te lève mon verre gentleman, et à notre prochain duel.

vendredi, août 05, 2005

El Padre

J'aime beaucoup El Padre. Cet homme est assé incroyable, si vous débattez avec une personne autre que lui, il va approuver TOUS vos arguments et TOUS les arguments de votre adversaire juste pour faire partie du débat. Il agrémente ces arguments par des: «Ya ça», «Oui c'est vrai»... El Padre a une personnalité bien présente, on la sent dans les clins d'oeuils qu'il vous lance lorsqu'il lance une craque à sa douce. El Padre a un petit air italien qui donne un gout chaleureux à sa présence. Je me sens à l'aise avec lui. El Padre a fait quelquechose d'extraordinaire, et juste pour ça je lui serait éternellement reconaissant. Il a fait Ma petite dinde à moi.

Merci El Padre