mercredi, octobre 19, 2005

Le Système solaire.

Le système solaire est une drôle de personne.

Conaissez vous un peut l'histoire de sa naissance? Et bien ça a dabords été une nébuleus, et à cause de la gravtité et bien une étoile se format. Un nuage de débris l'entourait. Et vint ensuite l'ère du grand bombardement. En fait l'histoire c'est que ça s'appelle le grand bombardement parceque tout ce qui se passait à cette époque (il y a 4.2 milliard d'année) était des collisions . J'ai assisté récemment à l'une d'elle.

Le système solaire est une drôle de bibitte.

Conaissez vous un peu son histoire? Étoile fatiguée. Étoile triste. Les collisions ne laissent jamais les corps cellestes intactes. Étoile âbimée. Vogue, vogue sur l'océan des larmes de celui que tu as blessé.

Le systême solaire est une drôle de créature.

Conaissez-vous son destin? pas plus que l'accident qui a vue sa naissance. Étoile désolée, étoile blessée. Tu n'est pas responsable des collisions. le système solaire est une erreur.

Le système solaire est une drôle d'erreur... ouais.... une drôle d'erreur.

dimanche, octobre 16, 2005

Les Octogénaires / Les Amants octogénaires.

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Les octogénaires



Dans un petit dépanneur sombre, vers 23 heure, deux octogénaires pénètrent dans le magasin. L'homme reste devant la caisse, silencieux. La femme, quand à elle, va se chercher un café. Ils restent tous deux silencieux. La femme amène son café à la caisse et l'homme paie. Il sort en premier et tient la porte à sa compagne. Les deux se déplacent très, mais très lentement. Arrivé dehors ils se tiennent par la main et se dirige vers la petite térasse adjacente au magasin. La femme s'assit à une table alors que l'homme rentre dans la voiture garé juste à coté de la terrasse. Et ça recommence le soir suivant. Leur vie se résume à ça, leur vie de couple se résume à ça. La petite sortie du soir, l'un dans la voiture l'autre à une terrasse. Ma vie ne se résumera pas à ça. Peut-être sont-ils déjà mort... Où alors ils l'espèrent de tout leur coeur. Demain ils seront encor là, après demain aussi. Triste non? ouais... triste.

Les amants octogénaires.



Dans un petit dépanneur sombre, vers 23 heure, deux octogénaire pénètrent dans le magasin. L'homme reste devant la caisse, silencieux. La femme, quand à elle, va se chercher un café. Ils restent tous deux silencieux. La femme amène son café à la caisse et l'homme paie. Il sort en premier et tient la porte à sa compagne. Les deux se déplacent très, mais très lentement. Arrivé dehors ils se tiennent par la main et se dirige vers la petite térasse adjacente au magasin. La femme s'assit à une table alors que l'homme rentre dans la voiture garé juste à coté de la terrasse. L'homme regarde la femme déguster son café, et la femme déguste son café en regardant l'homme. Silencieux, ils passent ainsi plusieurs longues minutes. La femme fini son café et rejoint l'homme dans la voiture. Ils s'en vont. Comme ils l'ont fait hier, comme ils le feront demain, ainsi que tout les autres jour de la semaine. Ce qu'on ne sait pas, c'est que cet instant, ou ils se regardent, l'homme dans la voiture et la femme à la terrasse, c'est l'instant où, impudiques, leurs âmes ont fait l'amour. Et moi, passant mon éternelle mope, je les surprend à chaques fois que je travail.


"On passe 50 ans à se regarder... un paquet de cheveux blanc presque autant d'été... un inconditionnel... bonheur... Messemble que le monde goûterai bien meilleur." - Kaïn - Ils diront ben ce qu'ils voudront en ville.

samedi, octobre 08, 2005

Déjeuner avec ma soeur légitime.

Je me lève, descent les escaliers. Mes parents sont partis faire des comissions. Ma soeur est devant la télévision avec un café à la main.

Guadzi: Salut frangine!

Frangine: ...

Pas de réponse.. tant pis...

mardi, octobre 04, 2005

Déjeuner avec ma soeur illégitime.

Je vais sortir un peu de mon style pour essayer d'en adopter un un peu plus surréaliste, c'est mon premier essaie de ce genre, soyez indulgent si c'est trop décousu.

Le solel se couche joyeusement au dessous du lac. Attablé sur un rocher moi et ma soeur illégitme sortons du four. Des crêpes nous attendent. Moi et ma soeur illégitime nous assayons avec elles. La plus bleu d'entre elles me regarde et me salut. Je ne lui répond pas de peur de lui manquer de respet. Ma soeur illégitime prend un humain le garnis et toutes sorte de condiment et le roule pour le déguster avec aisance. Elle me souris de ses lèvres éxistantes malgrès son reigne sur le sel et le vinaigre. Nous rions tout deux d'exaltation et de bonheur.

Soudain son rire se transforme en étouffement, je me lève paniquer et lui frappe dans le dos avec un dictionnaire. Les crêpe risent (car elles sont incapables de rire). «Crrr, Crrrr, kkkk, kkk»: s'exclame ma soeur illégitme en s'étouffant. «Peu!» : fît-elle en régurgitant l'humain qui a mal passé. Je reconnait son déjeuner. C'est ma soeur légitime. Elle est mal passé. Peut-être parcequ'elle n'a pas dit bonjour. Qui sait. Ma soeur illégitime, par manque de réflexe, laisse échaper une larme un peu trop agile. Je la prend dans mes bras pour lui dire que c'est fini, et que plus jamais je laisserai un petit déjeuner la faire souffrir, il faut prendre soin des gens qu'on aime. Je lui donne un morceau de glace. Les crêpes qui sont attablées avec nous se font des calins entres-elle pour célébrer la vie, et l'automne et le printemps de manière non anachronique. Mais pas la guerre ni les portes octogonales. La moins ronde d'entre-elles nous fait la révérence et répète: «Crrr, Crrrr, kkkk, kkk» ,«Peu!». Je retire ma jambe de mon corp pour mieu me gratter la tête et cri haut et fort!: «Creupeu! on la bâtise Creupeu!». Creupeu c'est ma soeur illégitime, le déjeuner finit bien et le soleil peu enfin se lever, surtout dans nos coeur.

Il fut une soeur que j'ai encontré.