Deux prunes, trois carottes et beaucoup trop de laitu.
extérieur / nuit / sur le perron du théatre de la ville
Mouais, ça commence par deux prunes. Tu les prends, tu les jettes dans un grand bain de bière et de toute sorte de légume. Vous savez, les prunes, comment c'est fait. Avec une petite peau si fine, si fragile. Un accro sur une prune c'est grave, et ça se recolle pas. Ce soir là nous, les deux prunes, avions chacun un gros accro et notre chair mise à vif se répendait sur le sol. Sur le Sol, le Mi et le Ré. Pour soigner nos blessure nous décidâmes de s'éloigner de la mélodie et des obcéniitées.
Trois carottes. Vous savez les carottes, c'est un peu trop orange, et beaucoup trop long. Comme la lueur d'un lampadaire meutrier qui éclaire beaucoup trop l'ombre que l'on ne veut pas voire. Trois d'entre elles meublaient le décors. Trois grandes carottes.
Pis pas mal trop de laitue. Vous savez comment c'est la laitue. Quand on la met sous l'eau c'est tout sauf une éponge, on la rince, et on a beau l'essorer il y a toujours de l'eau dessu. De l'eau qui perle, qui glisse. Glisse, lisse, isse, douce, mousse, glousse. Glousse comme le fin gosier de la prune, la prune qui a la peau beaucoup trop fine, sur laquelle perle beaucoup trop des larmes de la laitue sous la lumière oranger de nos carottes-lampadaires.
Le Sol le Mi et le Ré son pour toi.
Mouais, ça commence par deux prunes. Tu les prends, tu les jettes dans un grand bain de bière et de toute sorte de légume. Vous savez, les prunes, comment c'est fait. Avec une petite peau si fine, si fragile. Un accro sur une prune c'est grave, et ça se recolle pas. Ce soir là nous, les deux prunes, avions chacun un gros accro et notre chair mise à vif se répendait sur le sol. Sur le Sol, le Mi et le Ré. Pour soigner nos blessure nous décidâmes de s'éloigner de la mélodie et des obcéniitées.
Trois carottes. Vous savez les carottes, c'est un peu trop orange, et beaucoup trop long. Comme la lueur d'un lampadaire meutrier qui éclaire beaucoup trop l'ombre que l'on ne veut pas voire. Trois d'entre elles meublaient le décors. Trois grandes carottes.
Pis pas mal trop de laitue. Vous savez comment c'est la laitue. Quand on la met sous l'eau c'est tout sauf une éponge, on la rince, et on a beau l'essorer il y a toujours de l'eau dessu. De l'eau qui perle, qui glisse. Glisse, lisse, isse, douce, mousse, glousse. Glousse comme le fin gosier de la prune, la prune qui a la peau beaucoup trop fine, sur laquelle perle beaucoup trop des larmes de la laitue sous la lumière oranger de nos carottes-lampadaires.
Le Sol le Mi et le Ré son pour toi.
Glabounisé par GuadZilla at 11:56 p.m.
5 Comments:
trop artistique pour être emo
Je déclare ce commentaire le plus hot que j'ai jamais reçut! Dommage qu'il soit anonyme.
Alors toi non plus tu ne sais pas de qui ça vient? Je pensais que c'était un anonyme connu de l'auteur.
Anonyme, si tu reviens par ici, fait nous signe.
euh hello, c'est la dinde qui a écrit ça. Désolé d'avoir mis anonyme mais dans le blog à Nic, j'ai écris Dinde à l'envers comme nom pis je me suis faite repérée quand même(ils sont trop forts!) Je dois avouer que j'avais peur de ta réaction aussi sugarbabe parce que peut-être que tu veux devenir un emo mais tu oses pas sortir du placard... Ordino!
Reste que la dinde a tout de même raison.
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